LIEN VERS LE NETBOARD
PROPOSITIONS 2022-2023
Nombre de candidats retenus : 28
Programme provisoire :
Mardi 15 novembre : AD 94 Pavillon des Archives départementales du Val de Marne. Eric envoie le plan d'accès.
9h30-9h45
- introduction du stage, par Anne Moreau (DAAC), Rosine Lheureux (directrice des AD94) et Eric Brossard (professeur relais du MRN)
9h45-10h45
- Les mémoires de la guerre de 1870-1871 dans l’actuel Val-de-Marne
par Eric Brossard, président de la Société d’Histoire de Champigny-sur-Marne
10h45-12h00
- Les mémoires de la Grande Guerre dans le pays de Meaux (Seine-et-Marne)
par Elena Le Gall, ancienne directrice du Musée de la Grande Guerre à Meaux, directrice de Meaux Marne Ourcq Tourisme.
12h-13h30 : Pause déjeuner
13h30-14h45
- Les mémoires du fort de Romainville (Seine-Saint-Denis)
par Thomas Fontaine, historien, directeur scientifique du projet du fort de Romainville
14h45-16h00
- Les mémoires de la libération de Paris
par Thomas Le Goff, historien, responsable de l’accueil des publics du Musée de l’Histoire vivante à Montreuil
16h00-16h30
- Les Archives au service de la construction de la mémoire des conflits. L’exemple des Archives départementales du Val-de-Marne
par Elise Lewartowski, responsable de l’action culturelle et éducative aux AD94
16h30-17h00
- Présentation de l’exposition « Sur les traces de la Grande Guerre. Cent ans de mémoires intimes et d’histoire collective en Val-de-Marne »
par Elise Lewartowski, responsable de l’action culturelle et éducative aux AD94
Complément
Une visite de l’exposition permanente du Musée de la Résistance nationale à Champigny sur le thème de la construction des mémoires de la Résistance et de la Déportation sera proposée un mercredi après-midi avant les vacances de fin d’année. Mercredi 14 décembre ? Je demande au musée en disant que c'est Eric qui fait la visite
Mémorial de Drancy: le jeudi 17 novembre
9h : accueil des participants au Mémorial de Drancy
9h30 : « Architecture et Mémoire : l’exemple de la cité de la Muette », par Benoît Pouvreau, chargé d’inventaire auprès du Département de la Seine-Saint-Denis, historien de l’architecture.
(il m’a précisé qu’il évoquera également la transformation de la Gare de Bobigny en lieu de mémoire – à défaut de pouvoir la visiter cette année !)
11h : pause
11h15 : visite de l’exposition permanente du Mémorial de Drancy, par Alix Quéré, coordinatrice des activités pédagogiques au Mémorial de Drancy.
12h30 : pause déjeuner
13h30 : exemple d’un parcours de mémoire dans la ville à destination des scolaires : « Dans l’ombre du camp, Juifs, Justes et résistants de Drancy »
15h : pause
15h15 : visite de l’exposition temporaire « C’est demain que nous partons. Lettres d’internés du Vel d’Hiv à Auschwitz ».
16h30 : fin du stage.
MQB le vendredi 18 novembre. Salle de cinéma, deuxième sous-sol.
Matin :
9h30-11h30 (?) : intervention d’Antoine Guégan sur une comparaison entre les deux thèmes ci-dessous
11h30-12h (?) : présentation des actions éducatives de la FME
Après-midi :
13h30-15h : Visite de l'exposition Black indians par son commissaire Steve Bourget
15h-16h30 : Clémence Revuz : présentation de l’outil sur l’esclavage et l’accrochage en boite d’art graphique.
Propositions de la FME :
- Hollywood et la construction de la mémoire collective de l’esclavage par Antoine Guégan qui finit une thèse sur l'esclavage ds le cinéma américain.
A la fin de la guerre de Sécession, pour ne pas créer de nouvelles tensions entre le Nord et le Sud nouvellement réunis, la question de l’esclavage est rapidement exclue de la mémoire collective de la guerre. Ainsi très rapidement, à travers les Arts et notamment le cinéma, le Sud parvient à imposer une vision idéalisée du Vieux Sud (La Naissance d’une Nation, Gone With the Wind). Très vite, cet imaginaire populaire se mêle à la mémoire collective et il devient difficile de les distinguer. A partir des années 1970, c’est le cinéma (Slaves, Mandingo) qui bouscule la mémoire collective en s’opposant à l’idéalisation du Vieux Sud par une représentation sans fard de l’esclavage.
Sinon nous pourrons explorer d’autres pistes, comme une rencontre (Beton salon ?) avec l’artiste Katia Kameli qui travaille sur ces thématiques.
- La mémoire de l’esclavage dans le cinéma français par Antoine Guégan
La représentation de l’esclavage brille par son absence dans le cinéma français. Les grands studios français n’ont consacré que deux grosses productions sur ce sujet (Les Caprices d’un fleuve et Case départ). Parfois commandes officielles à l’image du Victor Schœlcher, l'abolition de Paul Vecchiali (1998) commandé par l’Etat français à l’occasion du 150e anniversaire de la seconde abolition de l’esclavage, le cinéma français a souvent mis en avant les grandes figures abolitionnistes républicaines. Pourtant de nombreuses productions indépendantes francophones existent donnent à voir une autre vision de l’esclavage et son abolition. Il s’agira alors de confronter ces deux mémoires afin de mieux comprendre l’héritage de l’esclavage en France à travers sa mémoire cinématographique.